samedi 18 octobre 2014

La Halte-garderie


Non Madame... ne vous culpabilisez pas si vous laissez votre petit bébé , pour une journée ou une demi journée, c 'est important pour lui de se familiariser avec la collectivité et se socialiser avec d’autres enfants. Il en a besoin et vous aussi ! si vous avez un rendez-vous, vous avez envie de faire du magasinage avec les copines, vous avec envie de faire du jardinage, de s'inscrire à un cours de langues, de faire du sport, ou tout simplement faire couler un bon bain et se relaxer sans se préoccuper de la sécurité de votre petit trésor , ne vous culpabilisez surtout pas car vous en avez le droit , vous avez le droit de penser à vous, décrocher et de vous chouchouter sans mea-culpa . Pourquoi ne pas inscrire ton bébé à la halte-garderie ? dans la Halte-garderie , il se sociabilise et vous soufflez un peu !

Si vous ne travaillez pas ou éventuellement à temps partiel, en choisissant la halte-garderie vous offrez à votre enfant l'occasion de développer l'interaction avec les autres tout-petits , il se fait des amis et apprend comment gérer sa timidité et participer selon son âge aux différentes activités qu'offre ma garderie : comptine, dessins, jeux , écoute d'histoires, éveil musical, et plein d'autres moments de bonheur , ma Halte-garderie est un mode de garde occasionnel parfaitement adapté à vos besoins, dans un environnement stimulant et serein, où il aura l'occasion d'exprimer son avis et ses sentiments, ce qui favorise son éveil et sa socialisation et vous permet de profiter pleinement de votre journée.
Le nombre de places , les horaires et les modalités d’inscription varient selon plusieurs critères.
La halte-garderie accepte votre enfant à partir de 3 mois jusqu’à 5 ans , et pour des exceptions, une journée pédagogique à l'école par exemple , votre enfant sera accepté jusqu'à l'âge de 12 ans, cette tranche d'âge bénéficie de séances d'aide aux devoirs gratuites.
notant que ce mode de garde est très prisé. Il n’est pas évident d’y obtenir une place le nombre de places est très limité. Pensez à réserver suffisamment tôt.
vous avez un cas d'imprévu? appelez quand même.
ce mode de garde requiert les mêmes agréments et normes de sécurité, d’hygiène et d’encadrement, que la garderie réglementaire.
votre enfant sera toujours entouré d’un groupe d'enfants bien actifs, d'une éducatrice bien qualifiée et beaucoup beaucoup de bonheur et d'amour.

mercredi 8 octobre 2014

les labyrinthes

Compétences de pré-écriture

une activité utile pour augmenter l'attention, la concentration, la perception spaciale , la communication visuelle, le développement mental, la perception mentale et la maîtrise des doigts et de la main ☺

mercredi 13 août 2014

L’alimentation de l'enfant


Jusqu’à 4 mois, l’alimentation du bébé est presque exclusivement composée de lait, c’est vers 5 mois que sont introduits progressivement les autres aliments.
Le lait maternel : C’est le lait le mieux adapté à l’espèce humaine, il est plus digeste pour le bébé que le lait de vache, au début de sa production, il est très riche en anticorps, ce qui permet au bébé d’être protégé contre certaines maladies en attendant qu’il développe son propre système immunitaire, l’enfant est moins exposé aux allergies, l’allaitement maternel offre enfin au bébé des moments privilégiés de contact avec sa mère, ce qui renforce le lien d’attachement, il aurait aussi un effet protecteur vis-à-vis de la mort subite du nourrisson.
Le lait maternisé : Le lait maternel peut être remplacé par du lait maternisé, ce dernier est un lait de vache dont la composition a été modifié dans le but de la rapprocher le plus possible de celle du lait maternel, le lait de vache tel quel n’est pas adapté au bébé humain car il contient, par apport au lait maternel :

  • trop de protéines (3 fois plus).
  • trop de certains sels minéraux.
  • Moins de fer.
  • 2 fois moins de lactose.

Introduction du lait de vache : On n’introduit du lait de vache dans l’alimentation du bébé qu’à partir de 9 mois.
Il est même conseillé d’attendre 12 mois d’âge, on doit donner du lait à 3.25% MG car la matière grasse du lait contient certaines vitamines et des acides gras indispensables au développement du cerveau de l’enfant.
Introduction des aliments solides : L’introduction des aliments solides doit se faire de préférence par le parent à la maison d’abord puis par le service de garde qui devra suivre le rythme, les aliments solides doivent être introduits progressivement et un seul aliment à la fois. En général, on commence par introduire les aliments dans l’ordre suivant :

  • Les céréales à partir de 4 mois : Il existe des préparations adaptées à tous les âges.
  • Les légumes, vers 5 mois : Au début ils sont offerts cuit en purée puis en petits morceaux. La taille des morceaux peut être augmentée progressivement selon l’âge et la dentition de l’enfant
  • Les fruits, vers 5- 6 mois : On les offre crus de préférence en purée pour débuter.
  • Les viandes et substituts : il est important d’attendre 6-7 mois avant de commencer ce groupe d’aliment. On commence par des petites quantités qu’on augmente au fur et à mesure avec l’âge. Il est fortement recommandé de ne pas donner de crustacés, de fruits de mer et de saumon avant un an, ceci afin d’éviter les risques d’allergies.

ALIMENTATION ET CROISSANCE : Dans ses premières années de vie, l’enfant traverse plusieurs poussées de croissance.
Pour cette raison son appétit subit des fluctuations, il y a des périodes où l’enfant mange beaucoup et des périodes où il mange moins sans pour cela être malade.
À partir de 4 ans, la croissance normale de l’enfant ralentit, ce qui se traduit par une diminution de l’appétit et les portions consommées sont plus petites.
Pour permettre une bonne croissance à un enfant de cet âge, il faut veiller à l’équilibre alimentaire pendant ces périodes où son appétit diminue. Il faut que les aliments offerts présentent une densité nutritionnelle élevée c'est-à-dire en mesure de fournir les éléments essentiels à la croissance comme les oligoéléments, le calcium les vitamines, les protéines etc.
Si l’apport en vitamines et en minéraux est faible par rapport à l’apport en énergie, on dit que l’aliment a une faible densité nutritionnelle (ex: pâtisserie). Il est aussi appelé «aliment à calories vides». Au contraire, si l’aliment apporte de façon élevée des vitamines et des minéraux et faiblement de l’énergie, il est alors considéré comme un aliment à densité nutritionnelle élevée (ex: fruits, légumes)

NUTRITION :
Les nutriments
Les nutriments sont les éléments qui composent nos aliments et qui entrent dans la construction du corps humain. Pour avoir accès à tous les nutriments essentiels pour le corps, il faut manger sainement et manger varié!
Classements des nutriments :
Les nutriments sont classés en 3 groupes :
1- Les nutriments bâtisseurs :
Ce sont les éléments qui bâtissent et réparent l'organisme. Ce groupe comprend les nutriments suivants :
Les protéines : Elles sont surtout présentes dans les aliments comme la viande, le poisson, les œufs, le fromage et les légumineuses (lentilles, haricots, fèves etc.)
Les sels minéraux : On les retrouve dans l’eau, le lait, les fruits et les légumes frais.
2-Les nutriments énergétiques :
Il s’agit des matériaux qui apportent l'énergie utile pour le maintien de la température du corps ainsi que pour le travail physique et intellectuel. Dans ce groupe nous avons:
Les glucides: Sont présents dans les sucres, le miel, les pâtes, le riz, le pain, les pommes de terre et les fruits.
Les acides gras : La majorité des graisses ou acides gras ont la mauvaise réputation de faire grossir et mauvais pour la santé. Mais en réalité il existe de bonnes graisses indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Il existe 3 groupes d’acides gras :
- Les acides gras saturés qui sont de mauvaises graisses. Ils sont principalement d'origine animale (viande, lait, beurre, fromage, crème) et favorisent les maladies chroniques cardio-vasculaires en élevant notre taux de cholestérol sanguin.
- Les acides gras mono insaturés qui ont bonne réputation. Le plus courant est l'acide oléique qui est le principal constituant de l'huile d'olive. Ils ont des effets bénéfiques sur notre organisme, en particulier ceux d'aider à prévenir les cancers et les maladies auto-immunes.
- Les acides gras polyinsaturés ou essentiels : Ils ne sont pas fabriqués par l'organisme. On ne peut les obtenir que par l’alimentation. Ils ont un rôle important sur le développement cérébral et son équilibre. Les plus populaires sont :
L’oméga 6 : présent dans les huiles de tournesol et de maïs.
L'oméga 3 : présent dans les noix, les huiles de colza et de lin ainsi que dans les poissons gras comme les maquereaux, les sardines, les harengs, les anchois et le saumon.
Les nutriments fonctionnels :

Ceux sont les matériaux qui assurent le bon fonctionnement des organes : Les vitamines et les oligo-éléments.
- Les vitamines : Leur localisation est variable d’une vitamine à l’autre :
La vitamine A : Le foie, le lait et ses dérivés, les œufs, légumes de couleur orange entre autres la carotte.
La vitamine B : Les aliments d’origine animale comme les viandes, les œufs et le lait.
La vitamine C : Les aliments d’origine végétale comme les légumes et fruits, en particulier les agrumes (oranges, pamplemousses, citrons, etc.)
La vitamine E : Les aliments d’origine animale et végétale. On peut citer les viandes, les œufs, le beurre, le lait et ses dérivés, les huiles végétales, les noix les amandes.
La vitamine D : Les poissons, œufs, champignons, céréales. En fait, elle est essentiellement fabriquée par l’organisme, Elle nécessite néanmoins l’exposition au soleil pour être active dans l’organisme.
- Les oligo-éléments : Ils font partie de la famille des minéraux Ce sont des éléments comme le fer, le cuivre, le fluor, le chrome, le manganèse etc. Ces oligo-éléments sont nécessaires à l’organisme et ceci en toute petite quantité. En général, la quantité se trouvant dans l'alimentation suffit. Mais si l’alimentation n’est pas suffisante ou/et pas assez variée, on peut constater alors des carences qui se traduisent par des maladies.
L’eau :
Elle forme la plus grande partie du corps humain (entre 60% et 75%). L’eau est sans cesse éliminée et renouvelée ce qui rend le fait de boire comme indispensable à la vie.
L’eau apporte aussi les minéraux déterminants au bon fonctionnement du corps.
L’eau du robinet contient du calcium, du magnésium, du fluor. Boire une eau riche en calcaire assure un apport de calcium indispensable à la santé. Pour les enfants en pleine croissance, si les laitages constituent la source la plus importante de calcium, les eaux de boisson permettent souvent de compléter ces apports.
Les fibres alimentaires :
Elles ne sont pas digérées dans le tube digestif et facilitent pour cette raison le transit intestinal. On les trouve surtout dans les fruits et légumes frais.

LE GUIDE ALIMENTAIRE CANADIEN

Comprendre et savoir comment appliquer le Guide alimentaire canadien en milieu de garde 
Légumes et fruits : Une saine alimentation doit contenir une grande variété de légumes et de fruits.
Une consommation régulière de fruits et légumes contribue à combler les besoins alimentaires en vitamines, en oligo-éléments et en fibres. Elle permet également de réduire le risque de certains types de cancer et les maladies du cœur. Pour combler les besoins alimentaires, il faut manger au moins un légume vert foncé et un légume orangé à chaque jour. Les recommandations sont les suivantes :

  • Des légumes vert foncé comme le brocoli, les épinards et la laitue romaine.
  • Des légumes orangés comme les carottes, les courges d'hiver et les patates douces
  • Des légumes et fruits préparés avec peu ou pas de matières grasses, sucre ou sel.
  • Des légumes cuits à la vapeur, au four ou sautés.
  • Éviter les fritures.
  • Préférer des légumes et des fruits à leur jus.

Produits céréaliers :

Les produits céréaliers, surtout les produits à grains entiers constituent :
- une source importante de fibres
- une source de glucides,
Ils permettent aussi :
- de se sentir rassasié.
- de contribuer à réduire le risque de maladies du cœur.
Il est indiqué de manger des produits céréaliers faibles en lipides, en sucre et en sel.
Lait et substituts
Boire chaque jour 500ml de lait écrémé, à 1%.
Viandes et substituts
- Les viandes et substituts fournissent surtout des protéines.
- Sont parfois riches en lipides.
- Sont sources d’autres éléments nutritifs importants comme le fer, le zinc, le magnésium et des vitamines B.
- Il n'est pas nécessaire de consommer de grandes quantités d'aliments de ce groupe pour combler vos besoins nutritionnels.
- Il est bon de consommer souvent des substituts de la viande comme des légumineuses ou du tofu.
- Ne pas oublier de consommer au moins 1 fois par semaine du poisson, les poissons riches en oméga 3 sont le hareng, le maquereau, les sardines, le saumon et la truite.
- Remarque importante : Selon Santé Canada, il est conseillé de:
- Choisir des viandes maigres.
- Retirer toutes les graisses visibles de la viande.
- Enlever la peau de la volaille.
- Cuisiner les substituts et les viandes avec peu ou pas de graisses
 ou de sel.
- Privilégier les méthodes de cuissons qui ne nécessitent pas de
 graisses comme le four, le grille et la vapeur.
Huiles et autres matières grasses :

Pour rester en santé, il faut consommer de petites quantités de matières grasses insaturées qu’on retrouve dans les huiles de canola, maïs, lin, olive arachide, soya et tournesol, il faut limiter la consommation de beurre, de margarine dure car ils sont riches en acides gras saturés, éviter de dépasser la quantité d’huile de 30 à 45 ml par jour c’est à dire 2 à 3 cuillères de table environ, Cette quantité comptabilise :
- les huiles utilisées pour la cuisson,
- les vinaigrettes,
- la margarine pour tartiner les tartines,
- la mayonnaise.
Boissons
L'eau est le liquide le mieux adapter a notre physiologie pour étancher notre soif.

Il faut :
- Boire de l’eau régulièrement.
- Boire davantage lorsqu'il fait chaud ou que l’enfant est très actif.
- Surveiller les risques de déshydratation chez les jeunes enfants

samedi 2 août 2014

Le développement global des enfants


Chers parents, Le développement de l’enfant est un processus global et intégré. Chaque activité développe en générale plusieurs dimensions en même temps mais à des degrés différents, selon les apprentissages de l’enfant et les activités auxquelles il s’adonne.
1. Dimension affective : 

La satisfaction des besoins affectifs de l’enfant est aussi importante que la satisfaction des besoins physiologiques comme boire manger, bouger éliminer, dormir etc.

Aussi il est de la plus haute importance de créer une relation affective stable et sécurisante avec l’enfant dès son entrée au service de garde, car c’est à partir de cette relation qu’il pourra se développer harmonieusement.

Le besoin de sécurité est primordial car un enfant qui se trouve dans une situation d’incertitude et d’insécurité, se développe mal sur les autres plans, un enfant qui arrive dans un nouveau milieu, subit du stress et de l’anxiété car il se trouve sur un terrain inconnu. Une période d’adaptation est nécessaire. Pendant cette période je dois être rassurante, au rythme de l’enfant, des liens de confiance et d’attachement vont se tisser progressivement entre lui et moi. Ces liens sont d’une importance capitale car ils constituent une base d’apprentissage qui permet à l’enfant de construire progressivement son univers social avec des relations de confiance stables et durables avec des personnes de son environnement, d’abord à la garderie, puis à l’école et enfin avec des adultes de son entourage.

À la garderie l’enfant apprend également à exprimer et à contrôler ses émotions, à vivre des changements et des transitions, à avoir confiance en lui et à développer son autonomie.

En communiquant souvent avec les parents et en étant partenaire complices l’enfant sent qu’il est en sécurité chez moi. Pour cela j’utilise plusieurs outils : cahier de communication, affichage à l’entrée des activités de la journée, des menus …, mise à jour régulière de ma page Facebook concernant les activités de la garderie.

2. Dimension physique et motrice :
Cette dimension fait référence aux besoins physiologiques, physiques, sensoriels et moteurs de l’enfant.
Tout d’abord le nouveau-né développe sa perception sensorielle avec ses cinq sens : la vue, le toucher, l’odorat, l’ouïe et le goût.
La stimulation de la perception se fait par les couleurs, les formes, les odeurs, les saveurs et les textures.

La motricité globale qui au début de sa vie est présente que par des réflexes, elle se développe progressivement pour devenir des habiletés motrices maitrisées très complexes et très diversifiés. La motricité, même si elle nécessite une stimulation, se développe selon le rythme de l’enfant.

La motricité global comprend plusieurs actions comme se lever, s’asseoir, prendre les gros objets, ramper, marcher, courir, se tourner, grimper etc.

La motricité fine : C’est prendre et attraper des petits objets entre le pouce et l’index, découper, peindre, dessiner, enfiler des perles etc.

L’enfant développe également la coordination qui associe un geste à une direction bien précise de la vue.

L’enfant développe progressivement sa latéralisation ainsi que son schéma corporel.

La richesse d’un service de garde permet à l’enfant d’exercer ses perceptions sensorielles, sa motricité et les organiser entre elles. L’acquisition des habiletés comme tenir un crayon, découper, se concentrer, sont toutes des aptitudes qui préparent l’enfant aux apprentissages scolaires. Les activités motrices comme marcher, courir, sauter, grimper permet à l’enfant de développer sa musculation, améliorer ses capacités physiques, relever des défis, dépenser son surplus d’énergie et le prépare à vivre des moments plus calmes propices à des activités qui demandent de l’attention qui consolide ses apprentissages intellectuels.

3. Dimension sociale et morale :

Les services de garde ont un rôle important dans le développement social et moral.

Ils favorisent des rencontres entre enfants dans un cadre chaleureux et sécuritaire favorable aux échanges interpersonnelles, ces rencontres permettent à l’enfant de créer des relations privilégiées avec ses pairs et à s'intégrer à un groupe. Il apprend le partage l’empathie et l’entraide.

La résolution des conflits lui permet d’apprendre à relever des défis, à respecter les différences, à coopérer et tenir compte de la vision des autres avant d'agir.

La constance des règles donne une stabilité à l’enfant, il apprend à attendre son tour, à respecter la propriété de l’autre et à réparer ses maladresses avec fierté.

mon milieux de garde a pour mission de préparer les adultes de demain à vivre dans une société juste et prospère, il offre à l’enfant l’occasion d’apprendre à entrer en relation avec les autres, à exprimer et à contrôler ses émotions, à se mettre à la place de l’autre et à résoudre des problèmes, l’acquisition d’habiletés sociales et l’émergence d’une conscience du bien et du mal lui permettent d’entretenir des relations de plus en plus harmonieuses avec son entourage et de tenir compte de la perspective des autres avant d’agir.

4. Dimension cognitive :
Le développement cognitif est étroitement lié à la maturation physiologique du système nerveux, mais il dépend également de la stimulation créé par les interactions avec les adultes, les objets et l’environnement.

L’enfant se développe mieux sur le plan cognitif si son environnement est stimulant, c'est-à-dire lorsque les jouets et les jeux rejoignent son intérêt, quand un environnement suscite la curiosité et la motivation de l’enfant, il est poussé par une force intrinsèque à explorer, à expérimenter, à persévérer et à surmonter toutes les difficultés possibles pour acquérir de nouvelles habiletés.

Le matériel et les défis doivent être adaptés à l’âge de l’enfant pour lui permettre d’acquérir de nouvelles connaissances, il est important d’éviter de lui proposer des défis qui dépassent ses capacités car elles peuvent être une source de découragement pour lui.

Pour favoriser le développement cognitif chez l’enfant, il faut avoir une organisation du temps et de l’espace qui facilite l’apprentissage, c'est-à-dire lui donner assez de temps et d’espace pour jouer, explorer manipuler, se questionner et découvrir à son propre rythme.

L’imagination de l’enfant est naturellement débordante, il est essentiel de l’encourager car elle nourrit la déduction, l’analyse et la représentation symbolique, ces fondements sont des bases importantes dans la structuration cognitive, mon soutien doit se faire par un questionnement sur ce que fait l’enfant pour l’aider à structurer sa pensée par la réflexion et trouver des solutions par le raisonnement, ainsi l’enfant apprend à découvrir les ressemblances et les différences, à utiliser les symboles et les pictogrammes, à évoquer des situations passées ou imaginaires, en d’autres termes, l'enfant apprend à s'organiser dans l'espace et dans le temps, à structurer sa pensée, à raisonner, à déduire, à comprendre le monde qui l'entoure et à résoudre des problèmes.

Il est important de souligner aussi que la dimension cognitive est étroitement liée à la dimension affective et sociale, un enfant apprend plus et mieux lorsqu’il est accepté tel qu’il est, entouré par des personnes avec qui il partage des liens de confiance et de complicité.

Le développement de langage est également une étape importante pour la dimension cognitive, elle permet à l’enfant de traduire ses pensées par des mots et avoir des interactions plus élaborées et plus instructives avec son entourage.

J’essaie de favoriser chez l’enfant la réflexion, le raisonnement et la créativité.

5. Dimension langagière :

La vie en groupe favorise les habiletés langagières. Progressivement, l’enfant apprend à comprendre et à s'exprimer au moyen du langage oral, il développe son vocabulaire et il apprend aussi à s'exprimer avec son corps.

Le langage et les arts comme le dessin, le mime, le chant, la danse, et le théâtre entraine son éveil à la culture et également à la lecture et à l'écriture.

La communication tient une place très importante. J’explique toujours ce que je fais avec les poupons et je les invite à participer. Pour les plus grands il s’agit souvent de répéter certains mots ou certaines tournures de phrase.

Lorsqu’un enfant n’arrive pas à exprimer ses émotions je l’aide en trouvant les bons mots, ça leur permet de se sentir compris et de passer plus facilement à autre chose.

jeudi 17 juillet 2014

Les interventions éducatives

Chers parents, selon le programme accueillir la petite enfance du ministère, l’intervention éducative est le processus par lequel  les RSG agissent auprès de chacun des enfants de façon à répondre le mieux possible à ses besoins. Elle comporte quatre étapes :
1. L’observation :

L’observation fait partie intégrante du travail de l’éducatrice, elle permet à la RSG de bien connaître chaque enfant de son groupe.

Par l’observation, je peux découvrir ce qui intéresse le plus les enfants, leurs préférences, leur tempérament, leur sensibilité, leur état de santé et leur état émotif. je peux également connaitre leurs forces et leurs difficultés, leur niveau de compétence dans l’interaction avec les autres et avec leur environnement. Je peux distinguer aussi les habiletés qui sont acquises et celles qui sont en voie de l’être.

En observant les enfants, je saisis mieux la dynamique de mon groupe, la qualité des interactions et le type de communication qui existent entre eux. Cette connaissance me permettra de favoriser davantage le développement global de chacun par la suite.

L’observation m’offre également l’occasion de s’assurer que l’aménagement des lieux et le matériel mis à la disposition des enfants sont adéquats, sécuritaires, variés et intéressants.

Par l’observation, je peux aussi s’apercevoir d’éventuelles difficultés chez certains enfants et ainsi leur donner le soutien nécessaire.

Comment observer un enfant :
Lorsqu’on observe un enfant, il faut décrire avec exactitudes les faits et gestes de ce dernier tout en conservant une certaine neutralité vis-à-vis de lui, je décris un comportement précis de l’enfant de même que la situation dans laquelle il survient c'est-à-dire la date, l’heure, le matériel utilisé, la présence ou l’absence d’autres personnes et l’endroit de l’action. Par la suite, j’analyse le résultat sans aucun jugement.

Les outils d’observation :
Pour avoir un bon résultat d’observation on peut utiliser plusieurs outils dont principalement : la fiche anecdotique, le journal de bord, le rapport quotidien, le carnet de notes, la grille d’observation, la feuille de rythme, la description à thème, la liste à cocher.

La personne qui observe peut choisir l’outil qui lui convient le mieux, avec lequel elle se sent le plus à l’aise, selon l’âge de l’enfant, le type d’observation qu’elle désire faire et ses buts.

2. Planification et organisation:

Elle comprend :

L’établissement de l’horaire de la journée :
L’établissement d’un horaire quotidien donne des points de repère aux enfants et les rassurent, il permet aussi de faire la transition entre les activités, l’horaire doit respecter le rythme de développement des enfants et demeurer souple afin de laisser de la place pour les imprévus.

Exemple d’horaire type de la journée :

Ouverture : 7 h Fermeture : 17 h

7h à 9h00 : accueil et jeux libres.
9h00 à 9h30 : Hygiène (changement des couches, lavage des mains etc.) et collation.
9h30 à 10h00 : Activité dirigée, observation et retour sur l’activité.
10h00 à 11h00 : Activité de groupe, sortie à l’extérieur.
11h00 à 12h00 : Lavage des mains et dîner.
12h00 à 12h30 : Activité dirigé calme, par exemple raconter une histoire.
12h30 à 13h00 : Changement des couches, lavage des mains et brossage des dents.
13h00 à 15h00 : Sieste.
15h00 à 15h30 : Lavage des mains et collation.
15h30 à 15h45 : Changement des couches
15h45 à 16h30 : Activité de groupe dirigée.
16h30 à 17h30 : Jeux libres et départ des enfants.

L’organisation des activités :
Il est important d’établir un équilibre entre les divers types d’activités qu’on propose aux enfants, il faut varier entre les activités spontanées et dirigées, les activités plus calmes et plus actives, les activités extérieures et intérieures.

Mon rôle est d’offrir aux enfants un cadre qui leur permet de vivre en alternance des moments de stimulation énergique et des moments de stimulation plus calme adaptés à leur rythme, sans aucune pression et en respectant leur moment de repos, je dois également favoriser une alternance entre les expériences individuelles, en petit groupe ou en grand groupe, la variété est un bon moteur pour stimuler le développement global.

L’aménagement des lieux :

Il consiste en la préparation du matériel à mettre à la disposition des enfants et vise à ce que les activités et les expériences proposées aux enfants les stimulent, les fassent cheminer et grandir, dans le respect de leurs goûts et de leur rythme.

3. L’intervention :

Pendant toute la journée et au moment des activités, Je dois demeurer disponible et attentive au vécu des enfants afin de les accompagner et de les guider dans leurs découvertes et leurs apprentissages. Ainsi, J’interviens, à la demande de l’enfant, lorsqu’il a besoin d’aide pour résoudre un problème ou pour l’encourager et le soutenir lorsqu’il semble en avoir besoin. Je peux aussi, en cours de route d’une activité, modifier le déroulement ou proposer aux enfants du matériel complémentaire de façon à enrichir leurs jeux et à favoriser les expériences stimulantes. Cependant j’évite de faire les choses à la place de l’enfant afin de le laisser agir seul et lui permettre ainsi d’être son propre agent de développement.

4. La réflexion et la rétroaction :

La réflexion et la rétroaction est une étape important pour moi, elle me permet de faire le point et réfléchir sur mes interventions dans le but de les améliorer. Le fait de se poser des questions sur l’efficacité de mes interventions, m’évite de se trouver dans une routine où les activités ne répondent plus aux besoins réels des enfants. Je peux ainsi apporter des améliorations à mes pratiques dès qu’elle remarque que mes interventions manquent d’efficacité.

Les styles d’intervention :

Il existe différents styles d’intervention en milieu de garde, les principaux sont : le style directif ou autoritaire, le style permissif ou le laisser-faire et style démocratique.

  • Le style directif :
C’est l’éducatrice qui contrôle les activités, l’horaire ainsi que l’organisation du local. C’est elle qui montre aux enfants la marche à suivre en fonction des objectifs qu’il a lui-même fixés.
  • Le style permissif :
Le contrôle est plutôt entre les mains des enfants, je les laisse faire ce qu’ils veulent, l’horaire est souple, et le jeu est au cœur du déroulement de la journée, je n’interviens que si les enfants le demandent ou pour rétablir l’ordre.
  • Le style démocratique :
les enfants et moi se partagent le pouvoir, je procure aux enfants un équilibre entre leur désir de liberté et leur besoin de sécurité, nous  créons un environnement riche, où les enfants ont des choix à faire et des décisions à prendre, et je les  soutiens lorsque ces derniers ont des problèmes à résoudre, dans ce style d’intervention, les erreurs et les conflits sont considérés comme des occasions d’apprentissage.

lundi 16 juin 2014

Le sommeil chez l'enfant


Le sommeil est une fonction vitale de l’organisme humain, il permet au corps de récupérer et de se régénérer, une nuit de sommeil correspond à plusieurs cycles de sommeil.
Chaque cycle compte en moyenne 90 à 120 minutes et il est formé de quatre phases :

1- Phase d’endormissement : elle prédispose le corps à un sommeil lent et profond, elle conditionne la qualité du sommeil, cette phase doit être précédée par un rituel comme diminuer le bruit, baisser les lumières, tirer les rideaux, lire une histoire, donner les doudous aux enfants, les faire écouter de la musique douce etc… Cette phase dure en moyenne 10 à 15 minutes.

2- Phase du sommeil lent : Le sommeil est léger, l’activité mentale et le tonus musculaire sont encore importants et l’enfant est encore sensible au bruit, pendant cette phase il est important de maintenir le calme.

3- Sommeil lent-profond : Le corps est immobile, l’activité mentale est faible, elle représente la meilleure phase de récupération pour l’organisme, elle dure de 70 à 100 minutes.

4- Sommeil paradoxal : sommeil de rêves où l’activité mentale est intense, on peut observer des mouvements oculaires et des expressions au visage, cette phase est très brève et dure quelques minutes.
Chez l’enfant, en plus des effets réparateurs du sommeil, dormir lui permet de :
- grandir car l’hormone de croissance est secrétée en grande partie pendant qu'il dort. 
- mémoriser ce qu’il apprend.
- développer son cerveau.
- éliminer les déchets et les toxines de son corps.
- stimuler son système de défense immunitaire.
- mettre de l’ordre dans ses souvenirs.
Le sommeil joue donc un grand rôle dans le développement affectif et intellectuel de l’enfant.
Chez le nouveau-né, la durée de sommeil est très importante, elle varie entre 16 à 17 heures par jour, à partir de 3 ans, l’enfant dort en moyenne 12 heures et à partir de 6 ans, l’enfant fait des nuits d’environ 10 heures.
La sieste est souvent nécessaire pour compléter la nuit et réduire le temps d’éveil consécutif de l’enfant de moins de 4 ans, plus l’enfant est jeune et plus le nombre de siestes est important :
- de 0 à 6 mois : trois siestes.
- de 9 à 12 mois : deux siestes.
- de 15 à 18 mois : une seule sieste au début de l'après-midi.
-  partir de 2 ans : une sieste de 2 heures à 2 heures et demie est
recommandée.
- de 4 à 6 ans : certains enfants ont besoin d'une sieste et d'autres

dimanche 20 avril 2014

Le développement affectif chez l'enfant


Les étapes du développement affectif

1 mois : le bébé fixe le visage humain. Il exprime déjà sa satisfaction au confort et son contentement lorsque on  répond adéquatement à ses besoins.
Par contre, il se montre mécontent et frustré, par des pleurs, dès que ses exigences ne sont pas réalisées. Au début, ces pleurs ne sont pas différenciés mais peu à peu, ils se transforment pour permettre au bébé d’ajuster un type de pleur à chaque type d’inconfort.

4 mois : il ne se limite plus à fixer les visages, mais il leur sourit. Il reconnaît sa mère, il commence à être plus actif. Il aime qu’on s’occupe de lui. Il exprime déjà sa colère, sa joie, sa tristesse et de la surprise.

10 mois : Il différencie les personnes familières des étrangers. Parfois il a peur des nouveaux visages, il arrive à décoder les émotions des autres par l’expression des visages, il commence aussi à imiter les autres, il accepte mal la séparation avec sa mère (figure d’attachement)

12 mois : il traverse une période de timidité vis-à-vis des étrangers.

15 mois : il commence à mieux accepter les séparations avec sa mère.

18 mois : il aime participer à son habillement et déshabillement, il vit dans l’ici et maintenant. Le sens de la propriété apparaît. il prend plaisir à
participer aux tâches domestiques. C’est un âge plutôt turbulent.

2 - 3 ans : il utilise souvent, l’expression "c’est à moi" qui révèle son incapacité à partager. Il n’arrive pas à choisir entre deux alternatives.
Il est hésitant et commence donc à craindre les choses nouvelles, il
exprime sa peur, il s’oppose et se montre très autoritaire, il veut tout faire tout seul, dans certaines situation, il peut être fière, gêné ou éprouver de la honte.

3- 6 ans : À cet âge, l’affectivité de l’enfant imprègne toute sa personnalité Sur le plan intellectuel, la représentation qu’il se fait du monde, le prouve clairement. L’enfant exprime surtout sa vie affective au travers de sa motricité. Pour cette raison, en thérapie on utilise surtout le dessin d’un bonhomme et le jeu avec des personnages représentant les membres de la famille, à 6 ans, l’enfant se montre hésitant, incapable de choisir, passe d’un extrême à l’autre par exemple de la colère à un calme absolu, il est impulsif et inconstant.

7 ans : Un équilibre entre ses dispositions internes et les exigences de son milieu s’installent progressivement, il devient plus autocritique mais il reste plus individualiste et rêveur, c’est l’âge de l’assimilation.

8 ans : c’est l’âge de la socialisation et l’enfant est plus extraverti. Il a le sens de lui-même et de ses droits, il est vivant voire euphorique parfois, il est assoiffé de connaissances, il commence à faire des ségrégations fille garçon...

9 ans : il est réaliste et a du bon sens. Il désire améliorer ses capacités, est moins superficiel qu’avant et préfère converser avec ses pairs (de même sexe), il préfère élaborer des projets, plutôt que jouer. Il s’identifie au groupe de son âge et commence à se détacher de sa famille.

10 ans : l’enfant se trouve un idéal, manifeste un culte pour une personne (star...) et a le sens de la solidarité. il partage des secrets avec ses amis auxquels il accorde beaucoup d’importance. Il est conscient de sa personne, ses vêtements, son apparence...

11-12 ans : Il est plus concentré, plein d’ardeur et d’enthousiasme, il est chargé d’émotions, il interpelle plutôt que répondre : situation parfois difficile avec les parents, il y a de l’exagération dans ses plaintes, ses discussions, ses injures et ses cris, il n’aime pas être critiqué ni être réprimandé.

Le complexe d’OEdipe

la fille est amoureuse de son papa, et le garçon de sa mère, l’enfant désire posséder seul sa mère pour le garçon ou son père pour la fille.
La résolution du complexe d’OEdipe réside dans la renonciation de ce désir inconscient et hostile : on ne veut plus tuer un parent pour épouser l’autre.

Le complexe de Caïn

Le complexe de Caïn survient lorsque l'enfant croit perdre sa place unique dans l'amour de ses parents, il se produit à la naissance du petit frère ou de la petite sœur, la réaction de l'enfant est souvent une haine intense envers le cadet, ce complexe est très normal lorsqu'il se liquide. Quand, le complexe de Caïn ne se liquide pas, l’enfant peut présenter des sentiments d'infériorité, de culpabilité, d'impuissance et même d'hostilité, la liquidation dépend en grande partie des parents. L’âge la plus critique se situe de 18 à 36 mois. L’enfant réagit à la frustration de différente manière par de l’agressivité, de l’anxiété, de la régression ou l’arrêt du développement.

Le développement de l’attachement

(selon Bowlby) L’attachement est le lien affectif qui unit le bébé et la personne qui donne les soins.

L’attachement découle d’un comportement instinctif présent chez l’individu comme une empreinte génétique.

Chez les animaux, le jeune à sa naissance fixe de manière définitive
l’aspect du premier objet en mouvement qu’il rencontre et le suivra tout au long de son enfance. Ce peut être sa maman, un congénère ou même un être humain.

Chez les êtres humains, le nouveau-né possède déjà des habiletés pour créer ce lien d’attachement avec sa maman. Il utilise des signaux sonores comme crier et pleurer et des comportements d’approche comme sucer, s’agripper et suivre du regard.

L’attachement se développe progressivement et il comprend 4 phases :

Phase 1 : Jusqu’à l’âge de 3 mois, les signaux de l’enfant ne s’adresse pas à une personne en particulier.

Phase 2 : A partir de 6 mois, les signaux sont dirigés vers une personne ou plusieurs personnes différenciées.

Phase 3 : À 8 mois, l’enfant devient proche d’une seule personne
différenciée par son déplacement et par ses signaux, il a également peur des étrangers, par conséquent, l’attachement à sa maman devient exclusif.

Phase 4 : L’enfant de 2 à 3 ans explore son environnement immédiat et revient de temps en temps vers sa mère pour se rassurer. À cet âge, il peut également s’attacher à une figure secondaire s’il est sûr de revoir sa mère, il sait déjà que sa mère est un objet indépendant, permanent dans le temps et dans l’espace.

La qualité de l’attachement :

La qualité de l’attachement dépend du tempérament du bébé qui va du facile à animé et la capacité du parent à comprendre et décoder les besoins de leur enfant et de répondre de manière adéquate. Il existe quatre modèles d’attachement :

Le modèle Secure : L’enfant recherche la proximité de sa mère après une séparation stressante et la considère comme une base sécurisante.

Le modèle anxieux de type fuyant : Le bébé évite le contact avec sa mère après une séparation stressante et il ne la préfère pas à une autre personne.

Le modèle anxieux de type ambivalent : Après une séparation stressante, le bébé est très perturbé par l’absence de sa maman et il n’est rassuré par son retour.

Le modèle anxieux désorganisé : Le bébé semble confus et effrayé et adopte un comportement contradictoire avec sa mère comme par exemple se diriger vers sa maman tout en regardant ailleurs.

Les stades de l’évolution psycho-sexuelle de l’enfant selon Freud

0-3 ans : C’est le stade oral : la bouche est liée à la sensation de plaisir.

Le stade anal apparait lorsque l’enfant a atteint le contrôle de ses sphincters.

Freud pense alors que l’enfant retire un plaisir à retenir ses matières fécales qui est un désir de maîtrise et de puissance.

2- 6 ans : C’est le stade phallique qui a des comportements typiques :
exhibitionnisme, voyeurisme... Selon Freud, la zone érogène du stade phallique est la zone génitale dont les premières excitations et satisfactions sont en rapport avec la miction (le fait d’uriner). L’enfant s’intéresse à l’origine des enfants et élabore ses théories par rapport à la conception.

Toujours selon Freud, le développement affectif est caractérisé par la période de latence et la phase génitale:

La période de latence : Il y a diminution des activités sexuelles chez l’enfant qui possède alors des buts nouveaux. Ainsi, la curiosité sexuelle devient une tendance de recherche et de savoir.

5- 6-12 ans : La phase génitale : la pulsion sexuelle qui jusque-là avait été égocentrique, s’attache à un objet sexuel (un pair), la zone génitale prime alors sur les autres zones érogènes

vendredi 11 avril 2014

Le développement social chez l'enfant



1 La Pré-socialisation :

2- 6 mois : l’enfant sourit à tous les visages mobiles. À ce stade, l’enfant répond à une image et non pas à une personne favorisée. L’apparition de la réponse par le sourire marque le début des relations sociales chez l’homme, elle constitue le modèle et le fondement de toutes relations sociales suivantes.

6-7 mois : Le bébé fait connaissance avec ses voisins proches. Placés dans un même endroit sur un tapis, les enfants se recherchent et se rapprochent.

8 mois : la découverte de l’autre se développe avec la locomotion. Les enfants commencent à s’observer, se toucher, se sourire, s’imiter, se tendre des objets, se livrer à toutes sortes de manœuvres d’approche. Ils se témoignent des gestes tendres (embrasser, caresser) ou des actes d’agressivité (tirer les cheveux, mordre)

9 mois : la jalousie fait son apparition. L’enfant crie et pleure quand une grande personne s’occupe d’un autre enfant. Les premières rivalités naissent aussi.

18 mois : l’enfant essaie de consoler un pair qui pleure et affiche le désir de vouloir aider pour soulager sa peine. Il est capable de présenter de la sympathie aux autres.

2- 4 ans : les contacts sont très limités et les rares actions communes sont justifiées par le concret. Le plus souvent, les enfants jouent à la même chose mais chacun de son côté

4- 5 ans : les interactions augmentent. Les enfants commencent à agir ensembles et à poursuivre des mêmes buts avec des périodes de collaboration plus fréquentes et plus durables.

2 La Socialisation :

À partir de 6 ans, l’enfant présente un comportement de socialisé. C’est à dire qu’il a du respect pour l’autre. Il s’inquiète pour autrui. Il peut collaborer avec facilité.

Au environ de 8 ans, l’enfant passe de l’égocentrisme absolu à la possibilité de se mettre à la place de l’autre.

A 10 ans, l’enfant fait cohabiter la coopération et l’autonomie. Il a le sens de la morale et de la justice, il dénonce ainsi la tricherie et le mensonge.

âge du groupe social :

Entre 10 et 12 ans, l’enfant acquière une vie sociale importante. C’est l’âge où chacun donne au groupe tout ce que le groupe attend de lui. Les groupes se forment avec des règles à respecter par tous et possibilité d’exclusion si pas respectées.